Une sorte de G-d*aper

La G-d*aper est une couche américaine, quasi introuvable en Europe (entendez, uniquement trouvable par moyens détournés :-) ).

Bref, avec son hamac qui tient un rectangle de coton plié en 3, elle m'avait l'air bien pratique, alors j'ai un peu fureté sur le web pour voir comment je pouvais en coudre une moi-même.
J'ai trouvé le patron chez Bidouilles... by Christelle et voilà ce que ça donne.

Matériaux utilisés
Pour l'extérieur: le bleu, c'est du jersey non extensible, le vert, c'est du lycra. La taille est constituée d'un élastique large (3cm) dans un tunnel de lycra.
Le hamac: PUL et biai élastique, de mon stock.
L'insert: Interlock de coton bio de chez Natur Pur.

Modifications par rapport au patron
La couche se ferme sur l'avant et pas sur l'arrière, comme la vraie G-d*aper.
J'ai aussi mis la pression du hamac directement sur le hamac et pas sur un élasique et allongé l'élastique de la pression de la couche (c'est plus clair en photo).

Pour la coudre
J'ai suivi ce tuto-ci.
Il faut impérativement un tissu estensible pour le tour de cuisse, donc si on a un jersey qui ne contient pas de lycra, (on pleure un bon coup et) on va acheter un autre coupon de tissu élastique, ha ha. Je suis contente d'avoir pris du lycra, je pense que ça transmet moins l'humidité que le coton.

Crash test
Ma fille a 18 mois et fait presque 11 kg et c'était vraiment la bonne taille pour elle.
Pour la fiabilité, tout dépend de l'insert qu'on utilise. Les inserts souples se tortillent et c'est la fuite assurée. J'ai essayé plusieurs fois avec l'insert de la Fl*p Organic et c'était parfait, même en cas de selles et même pendant une sieste. Par contre, avec un lange Popol*ni, ça a foiré au premier pipi.



Un petit tour en photos!

Ouverte mais vide:


Ouverte toute garnie:

Le hamac garni:

La pression du hamac:



Ici on voit que le lycra ne sert pas trop la cuisse, ce qui est parfait.


A la taille, inversion des pressions mâles et femelles pour éviter les problèmes de stock ;-) :

On prend (presque) les mêmes et on recommence

... ou encore: Je hais la Poste
... ou encore: des fleurs pour Flora :-)

Vous vous souvenez de ça? Eh bien le paquet n'est jamais arrivé à Berlin, snif snif. J'ai donc récidivé, mêmes modèles, autres tissus. J'espère que ça plaira aussi.



Détails de la fleur de la robe (premier appliqué avec du piqué libre "ever" avec ma nouvelle machine de compèt'):


Appliqué du bloomer (deuxième appliqué, un peu moins bien réussi que le premier):


Boutonnières:



Tissus: Stoffenspektakel
Patrons: Les Intemporels pour bébé. Le haut de la robe est un peu allongé. Je trouvais ça plus harmonieux.
Boutons: Véritas
Difficulté: Moyenne. Le plus difficile étant le fronçage et biais à poser sur de toutes petites emmenchures (d'ailleurs il est trop large mon biai, mais je n'avais plus le courage de recommencer).
Durée: 5 h (?) recopiage de patron compris, cassage de tête pour les carreaux aussi ... et y compris 3h de coutûre "entre copines" (comprenez coutûre à bavardage intensif ;-) ).

Robe de nuit

Pas repassée, et c'est exprès, c'est plus écolo :-)

Modèle: paron maison, dessiné par ma tante S., qui l'a déjà réalisée une première fois dans une flanelle bleue. Elle a du modifier quelque chose au niveau du col, parce que ça tombe super mal quand je le fais (ou alors je n'ai pas tout compris ;-))))) ).

Tissu: marché du Midi.

Difficulté: un peu difficile parce que c'était la première fois que je montais un col.

Durée: 3 heures en discutant avec les copines de couture et en faisant la plupart des coutures directement à la surjeteuse.

Poire Pomme Banane

Dernier sling de la série, après il faut que je commande à nouveau des anneaux.


Modèle: livre Créations maternage et site de Jan Andrea.

Difficulté: vraiment facile.

Durée: 1h30 sans les appliqués, couture d'un deuxième tissu comprise.

Fournitures:

• Sergé beige bio de chez Natur Pur (écharpe Cotonea coupée en 2). Très pratique parce que les ourlets sont déjà cousus. Parfait pour les femmardes!
• Coton rayé vert et blanc: chute d'une nappe de chez Dille & Kamille.
• Anneaux de chez Arbrinic.

Détail des appliqués cousus par trois tours de piqué libre (avec ma nouvelle machine de compet', yessss!).

SHL

Voici mes 8 nouvelles Serviettes Hygiéniques Lavables. Mon stock était bien trop petit, mais il m'a quand même fallu 3 mois pour m'y mettre ;-).

Modèle: bidouille de plusieurs patrons du web. Les ailettes sont cousues par dessous, je trouve que ça tient mieux et ça évite à la serviette de "rouler" sur elle-même.

Fournitures: chutes de PUL pour les 3 avec PUL, chutes de flanelle, velours,... + 1 couche de micro-éponge de coton bio (Frottee chez Natur Pur) .
Fil de surjeteuse coloré (Stoffenspektakel).
Pressions résine (Arbrinic et Couche Nature).

Difficulté: relativement facile. La principale difficulté réside dans la couture de tissu élastique: ça ondule, parfois ça tiraille d'un côté, puis d'un autre.

Durée: 3h pour les 8, en regardant la tv ;-).


Et pour le plaisir des yeux, les jolies coutures de ma surjeteuse chérie! Au départ, je voulais faire des coutures de toutes les couleurs (j'ai acheté presque 20 cônes au Stoffenspektakel), mais j'ai eu la flemme de changer les fils ;-). Du vert pour la couture et du rose ou de l'orange pour le surfilage.

Jupe pour ma princesse

Ma princesse Troizan voulait une robe de princesse. Ma collègue, maligne, m'avait glissé à l'oreille qu'elle ne cousait jamais de robe de princesse pour sa fille, uniquement des jupes, parce que sa fille les mettait bien plus longtemps. En plus, c'est plus facile à coudre.

Sur la photo, on dirait qu'elle est n'est pas très droite, mais c'est la photo. En vrai, c'est raisonnable :-).

Modèle: rectangle de 1m50 * hauteur des jambes de la puce + 6 cm pour la ceinture dans le satin uniquement.

Tissu: satin et tulle avec paillettes du marché (2€ du mètre).

Difficulté: marche à suivre très très facile, mais très très pénible de coudre le satin qui glisse qui glisse et qui glisse.

Durée: 3/4 d'heure, avec la troizan qui regarde. Probablement 1/2h en son absence :-).

Tuto:

• coudre un tube avec le satin, idem avec le tule
• fixer le tule sur le satin
• replier une ceinture dans le satin, en laissant une ouverture pour l'élastique.
• passer l'élastique dans la ceinture
• piquer l'ouverture
  
• faire un ourlet dans le satin (le tule a la bonne idée de ne pas s'effilocher!)
  

J'en ai profité pour tester un pied livré avec ma machine de compet':
... et voilà le résultat! Pfiou, absolument pas indispensable ce pied, mais qu'est-ce qu'il facilite la vie!

Vermi Vermi Vermicompost!

Hier soir, je suis allée à une formation en vermicompostage. On a eu droit à une belle présentation qui nous a bien expliqué comment il fallait faire pour pouvoir composter ses déchets, même sans jardin.

Après la présentation, je me suis vraiment dit que ça n’était pas pour moi. Ca avait l’air tellement compliqué! Faire attention à la température, l’humidité, l’acidité,… Allais-je y arriver? Et ces petits vers, s’ils sortent trop souvent, je sens que ça ne va pas m’amuser longtemps. Dans mes calculs, j’ai même prévu l’achat de gants en caoutchouc pour les ramasser ;-).

Après la théorie, le formateur a construit une vermicompostière devant nos yeux, là, comme ça, paf, en 10 minutes. Et voilà que j’avais déjà plus envie de m’y mettre.

Finalement, on a pu aller voir des vermicompostières en fonction et là, d'un coup, je me sentais prête à commencer! C’est beau comme tout de voir ces petits vers grouiller dans le compost (dedans, hein, dehors, iiiiik). Et la propriétaire de la vermicompostière avait l’air tellement attachée à ses petites bêtes que je m’y voyais déjà, avec le même sourire qu’elle, à remuer mes petits vers avec ma petite truelle ;-).

Y’a plus qu’à, comme on dit.

Première étape: construire une vermicompostière. Je suis donc à la recherche des bacs en plastique parfaits, au niveau de la taille comme au niveau du plastique (qui doit être opaque et pas être trop cassant). Plus compliqué qu’il n’y paraît, en fait. Je sens que je vais devoir faire quelques magasins avant de trouver ce que je veux.

Deuxième étape: aller chercher des vers, soit chez quelqu’un que je connais bien qui a un compost au fond de son jardin, soit chez un «maître composteur». On peut aussi en acheter, mais il faut compter 50€, alors je commence par les gratuits.

Troisième étape: mettre les petites bêtes dans leur nouvelle maison, attendre une semaine, puis leur faire manger nos épluchures pour réduire la taille de nos poubelles! Après il faudra encore quelques mois pour arriver au rendement optimal.

Merci à Bruxelles Environnement pour la formation, c’était ce qu’il me fallait!

Et si ça ne marche pas, j’irai au compost collectif du quartier ;-).

Liens:
Bruxelles Environnement: www.bruxellesenvironnement.be
Et plus particulièrement: http://documentation.bruxellesenvironnement.be/documents/Compost_2009_fr.PDF


PS: non non, je ne délaisse pas la coutûre pour les petits vers, j'ai 5 ou 6 posts en attente de publication. Aaaah si mes journées faisaient 36 heures... Un jour j'arriverai à mettre les photos, si si, un jour, c'est promis :-).