jeudi 27 septembre 2007

Menteur comme un arracheur de dents!

Voilà plus de 2 semaines à présent qu’on m’a opérée des dents de sagesse. Heureusement que le stomatologue m’a enlevé les 4 d’un coup parce que je ne serais jamais retournée !


Avec le recul, je dirais que ça c’est mal passé parce que :

  • L’accueil en hôpital de jour était déplorable et l’équipe n’était pas du tout professionnelle. Plus jamais.
  • Même si les produits/médicaments utilisés étaient compatibles avec l’allaitement, la douleur et la fatigue qui s’en suivaient ont bien failli me faire arrêter d’allaiter.

Une chose à la fois, d’abord un petit coup de gueule sur l’hôpital…

Il y avait un petit temps (disons quelques années !) que ma dentiste me disait qu’il fallait que j’aille voir un stomatologue. Elle m’avait conseillé un hôpital bruxellois, dans lequel j’ai accouché, soit dit en passant. J’avais apprécié la maternité (amie des bébés, pro-allaitement donc), aussi, j’y étais allée le cœur léger.

La première visite avait été très rassurante : je n’avais même pas de congé, je pouvais travailler le lendemain, tellement c’était indolore… Et bien sûr, les médecins n’allaient me donner que des médicaments/anesthésiants compatibles avec l’allaitement. D’ailleurs, est-ce qu’on interdit à une maman qui a accouché par césarienne d’allaiter ? J’ai donc assez vite pris rendez-vous pour l’opération.

Je suis allée à une visite pré-opératoire chez un anesthésiste, qui était déjà un peu plus nuancé quant à l’allaitement juste après l’opération. Pour lui, il valait quand même mieux ne pas donner le sein le soir de l’opération. Et puis il m’a dit que j’allais quand même avoir «un peu» mal.

Le jour J fut mémorable. Le personnel était odieux avec la dame qui partageait ma chambre et qui était là pour un avortement (vu leurs sous-entendus très discrets, il m’a fallu au moins 3 minutes pour comprendre). Ils l’ont prise pour la dernière des demeurée et n’ont pas jugé nécessaire de lui donner la moindre intimité. Elle se tordait de douleur dans son lit tellement elle avait des crampes et j’ai entendu une seule phrase compatissante dans le flot de paroles débiles. «Et il n’y a pas de papa?» ou encore «Si j’étais vous, je n’hésiterais pas, il y a suffisamment d’enfants malheureux sur terre, vous savez». Si je dois un jour prendre cette décision, que je pense être une des pires qu’une femme doive avoir à prendre, je me renseigne pour trouver un hôpital où les infirmières sont humaines et où on ne prend pas les femmes pour des bébés.

Bref, ça c’était pour l’accueil général. Vint ensuite la descente en salle d’op. Première perfusion dans le bras. J’ai demandé à l’infirmière si les produits étaient bien compatibles avec l’allaitement. Etonnement général : « vous allaitez ??? ». Ben oui, et je suppose que c’est écrit dans mon dossier, si vous preniez la peine de le lire. Ca valait la peine d’aller à une visite pré-opératoire. Bref, l’anesthésiste a changé de produit en soufflant et en pestant. Il m’a quand même dit que je devrai m’abstenir d’allaiter pendant 24 heures.

Une fois retournée dans ma chambre, une femme médecin m’a donné une ordonnance (il était écrit « docteur » sur son badge). Après l’histoire de l’anesthésie, j’ai demandé, comme une litanie, si les médicaments étaient bien compatibles avec l’allaitement. Même surprise.

  • Docteur : Avez-vous déjà pris des anti-inflammatoires ?
  • Moi : Oui, du C*.
  • Docteur : Ah ben alors il n’y a pas de problème, B* et C* sont faits avec la même molécule… (sous-entendu : espèce de débile)

Comme je suis docteur en pharmacie, il n’y a pas de souci, je connais les molécules de tous les médicaments! Grrr. Elle a quand même du aller demander à un collègue si je pouvais prendre le reste de la liste!

Cette femme médecin était la moins méchante de tous. Elle m’a même proposé un tire-lait pour que je n’aie pas d’engorgement. Comme je venais de lui dire que je n’allaitais plus que le matin et le soir, c’était gentil. Juste gentil quoi.

Comme autres choses agréables, il y a aussi eu le certificat d’une semaine, au lieu de pas de congé (j’avais l’air maligne par rapport à mon chef!) et le jus d’orange comme seule boisson autorisée (???) alors que je venais de demander un anti-douleur à l’infirmière tellement j’avais mal de gorge, à cause du tuyau qu’on m’avait enfoncé dans la gorge pendant l’opération. Je passe les autres gentillesses de la journée, tout le monde aura compris l’ambiance générale.

Morale de l’histoire, si vous allaitez et que vous devez être hospitalisée, préparez vous à la technique du disque rayé, si vous ne voulez pas qu’on vous administre n’importe quoi par ignorance. J’allaite, j’allaite, j’allaite, j’allaite,…



Me voilà donc rentrée chez moi, avec mes médicaments compatibles. J’ai tiré et jeté mon lait pendant 24 heures, histoire de pomper toutes les mauvaises molécules.

On m’avait promis que je pourrais manger du mi-solide dès 3 ou 4 jours après l’opération. Jusque là, c’était yaourt et compote. Après 5 jours, j’étais toujours totalement incapable de manger ne fut-ce que du riz au lait (trop dur à mâcher !) et je ne pouvais plus voir le yaourt et la compote en peinture. Résultat : j’avais perdu 3 kg en 5 jours, je me sentais super faible, fatiguée, j’avais toujours super mal aux (trous de) dents et à la tête. C’est là que tout a failli se gâter. Le lait était parti avec les kilos. Je sentais bien que Zoé n’avait pas assez à manger. J’ai donc commencé à tirer mon lait pendant qu’elle était à la crèche pour pouvoir le lui donner le soir et pour booster la production. Je ne tirais presque rien du tout et rien que le fait de tirer m’envoyait au lit pour 2 heures! Je me suis alors mise à manger les mêmes purées que Zoé, mais refroidies, avec de la viande pour me redonner des forces. Il m’a fallu 10 jours pour pouvoir m’alimenter à nouveau normalement et quasiment 2 semaines pour être sûre que Zoé ait assez à manger. Heureusement qu’elle pouvait se rattraper sur les légumes (elle déteste le lait maternité), la pauvre!

Avec le recul, cette diminution de production est tout à fait logique. J’aurais du prévoir que ça ferait mal et que je ne pourrais pas manger comme il aurait fallu. C'est toujours plus facile de se rendre compte des choses une fois que c'est passé!

Deuxième morale de l’histoire : quand un médecin vous dit que les médicaments sont compatibles avec l’allaitement, ne pas oublier de lui demander:

  • à quel point vous serez fatiguée;
  • si la douleur ne sera pas trop insupportable (j’avais posé la question de la douleur, mais la stomato s’était bien foutue de ma gueule !)

Il n’y a pas que les médicaments qui empêchent d’allaiter !

Voici donc mon expérience d’opération « tout à fait compatible avec l’allaitement ». Si je n’avais pas le choix que de recommencer, je mettrais d’abord « l’urgence » de l’opération en doute et s’il fallait vraiment le faire, j’écrirais sur mon front que j’allaite, au feutre indélébile (après on reste quand même une semaine à la maison!) et je ferais des super provision de lait surgelé avant l’opération, histoire de ne pas stresser en voyant la production qui diminue !

mercredi 26 septembre 2007

Enfin, les patrons!

Et quand on ne l'attendait plus, voici venir le patron du pull de portage! Je l'ai mis en 2 versions. D'un côté, les patrons à l'échelle, de l'autre les photos de mes patrons avec les principales mesures. En vous servant des 2, je pense qu'il n'y a pas moyen de se tromper! Je fais bien sûr référence au message où il y a la marche à suivre, pour celles que ça intéresse.

Pour pouvoir imprimer les images dans une résolution suffisament bonne que pour pouvoir lire les mesures, il faut d'abord cliquer sur les images.

A l'échelle (n'oubliez pas de cliquer avant de sauver la photo!):





















Pas à pas:
Page 1
Page 2

La photo du patron de l'avant:













La photo du patron de l'arrière:













La photo du patron de la manche:













La photo du morceau de tissu à ajouter sur le côté de la poche à bébé pour faire soufflet:













La photo du patron du col du bébé:













La photo du patron du col de la maman:














La photo du patron de la poche pour mettre les clés, le gsm (pas sur le modèle montré en photo):














La photo du patron de la petite pièce qui sert à serrer la manche:

mardi 4 septembre 2007

Des petits riens...

... ouf, mon rendez-vous chez l'anesthésiste (pour mon opération des dents de sagesse) est derrière moi (depuis 10 minutes!) ...

la salade du jour au bureau est au carpaccio, miam ...

ce week-end, j'ai pu terminer ma dernière culotte de protection pour mon lot de TE2 (depuis le temps que les morceaux coupés trainaient dans l'armoire) et elle est super jolie ;-) ...

j'ai une formation en résidentiel mercredi et jeudi: je vais donc pouvoir dormir sur mes 2 oreilles pour la première fois depuis 7 mois 1/2 ...

le lave-vaisselle de Virg a tourné pour la première fois avec une vraie vaisselle (pas un essai, quoi) hier soir. Il a quand même des gens adorables sur terre ...

un chouette collègue m'a envoyé l'adresse d'un site où on peut gérer sa collection de bd's. Ce que j'adore, c'est qu'on peut dire ce qu'on planifie d'acheter. Si vous hésitez quant au cadeau que vous voulez m'offrir, c'est tout simple maintenant ;-) ...

hier midi, je suis allée manger une pizza dans la meilleure pizzeria du coin avec 2 collègues tout à fait charmants ...

Zoé accepte les aérosols sans rouspéter. Elle gazouille comme une bonne pendant les 10 minutes que ça dure ...

... que du bonheur !

Et comme ça j'oublie pour un moment que
pitchounette est malade (ben oui, c'est pour ça les aérosols) , que mardi prochain on m'enlève les dents de sagesse et que je vais être triste de ne pas voir mon petit bout pendant les 2 jours de formation ;-). Allez tout ça sera vite passé. Surtout qu'on a un lave-vaisselle maintenant. Ouf.