dimanche 29 juillet 2007

TE1 encore et encore...

Voici ma dernière création: encore une tout-en-1!
J'ai suivi le pas à pas pour la couche Wee Weka pocket S/M à la lettre. Pas de modification aux explications ni au patron: je deviens sage ;-).

Premières constatations

Génial:
  • Un patron gratuit pour une couche avec des pressions sur le côté, et c'est bien rare!
  • Il fait un tout petit cul à notre petite Zoé et bien sûr, j'aime bien ça! Je l'avais mis avec un insert avec 1 épaisseur de micro-éponge de coton, 1 épaisseur d'éponge de chanvre et 1 épaisseur de micro-fibre.
  • Pas de fuite après 3-4 heures dont une belle sieste. Elle serre bien partout. Pas de "baillement" au niveau des fesses.
  • Taille assez basse.

Ca sera mieux la prochaine fois:
  • Zoé a peut-être des plus grosses cuisses que la moyenne (? ou alors c'est le patron), mais je serre à fond au niveau du ventre et à la pression du milieu au niveau des cuisses. La prochaine fois, je ferai des "ailes" avec les pressions décalées.
  • Il y a 3 pressions pour serrer et la distance entre les pressions est assez grande. Ca ne permet pas de serrer "au plus juste". Rien de bien grave, mais 4 pressions ça serait déjà bien mieux.
  • Le patron comprend 5 mm de marge pour les coutures. La prochaine fois, je laisserai plus au niveau des élastiques des cuisses, parce que c'est du grand art de coudre un élastique sur les 5 mm de tissu, sans déborder! Et si j'ai du courage, j'essaierai même avec des élastiques sous tunnels pour les cuisses, ça sera encore mieux.














mercredi 25 juillet 2007

Un pull de portage













L’histoire de ce joli pull de portage
D’habitude, quand je porte Zoé en écharpe, je mets une veste suffisamment large et je ne ferme pas la fermeture éclair complètement. Ca a le désavantage que j’ai du courant d’air au niveau du cou.

J’ai été voir différents blogs et sites ou des mamans expliquaient comment elles avaient fait leur poncho de portage.
Voici ma sélection :
  • Pour celui-ci, j’adore les cols.
  • J’aime bien celui-là aussi parce qu’il est bien fermé et que le vent ne peut pas s’engouffrer dedans.

J’ai donc fait une combinaison des mesures de ma veste, du col du poncho et de la manière de faire du pull bien fermé. Voici le résultat !

Ce que je voulais absolument:
  • que le pull puisse être porté avec l’arrière devant et l’avant derrière selon que je porte Zoé devant ou derrière. J’ai donc placé une fermeture éclair à l’arrière (visez-moi la couture, je ferai mieux la prochaine fois !) ;
  • que ça ne soit pas trop bouffant, alors j’ai mis une sorte de poche/bulle qui enrobe le bébé porté;
  • que le col du bébé ne soit pas trop serrant parce que mon bébé (comme beaucoup d’autres) déteste qu’on lui passe quelque chose autour de la tête.
Voici le pas à pas:
Page 1
Page 2
 
Voici les patrons
Ca sera mieux la prochaine fois:
  • La longueur devant: à partir du moment où on fait une "bulle", pas la peine d'avoir le côté du bébé qui fait 10 cm de plus que l'autre.
  • La fermeture éclair à l'avant s'arrête au col parce que j'ai acheté la mauvaise longueur...
  • Question de goût personnel, mais le pull peut être un peu moins large.


Sur le modèle avec bébé devant:












Sur le modèle avec bébé derrière:












Les "serres-poignets" dont je suis fière!






Ce que je dois encore apprendre!

Visez-moi la TE1

Le pas à pas vient du blog de Doudounours. J'y ai rajouté des goussets. J'essaie s'ils servent à quelque chose et si oui, je vous fais un beau pas à pas!













dimanche 22 juillet 2007

Stock de TE2 commencé

Des TE2, késako? Ce sont des couches en 2 parties. Il y a une culotte imperméable et une partie absorbante attachées par des pressions. Cela permet de sécher relativement vite, puisqu'on peut séparer les 2 parties, mais de les mettre comme des langes jetables, quand les 2 parties sont attachées.

Une petite photo. De gauche à droite: une partie absorbante bleue marine, une couche mauve sur laquelle j'ai pressionné une partie absorbante et ma deuxième culotte.









Il n'y a que 2 parties absorbantes parce que j'ai déjà testé les 2 autres et qu'elle sèchent bien sagement avant d'être réutilisées!

Pour les parties absorbantes, j'ai utilisé:
  • une épaisseur de chanvre ou de bambou
  • une épaisseur de micro-éponge de coton (bleu marine ou turquoise, comme ça je repère tout de suite s'il s'agit d'une couche en chanvre ou en bambou!);
  • le noyau en micro-fibre (1 épaisseur)
C'est suffisant pour 2-3 heures. Je vais ajouter des pressions pour pouvoir attacher un insert à la partie absorbante. Le but de ces couches, c'est de pouvoir les utiliser à la crèche. Il ne s'agit pas qu'elles fuient au moindre pipi important. Sans insert, elles sont assez fine. Cela a un indéniable avantage esthétique, mais c'est limite pour la durée. L'un ne va malheureusement pas sans l'autre ;-). Je vais quand même essayer avec 2 épaisseurs de bambou et un noyau en bambou aussi, on ne sait jamais que ça tienne ET que ça fasse un petit cul. Je suppose que le temps de séchage s'en ressentira, mais tant pis. On a rien sans rien ;-).

Bon, j'ai cousu 4 parties absorbantes et 2 culottes... Allez, plus que 6 parties absorbantes et 4 culottes et j'en aurai assez pour envoyer Zoé à la crèche...

Sur un prochain post, je mettrai les patrons utilisés ainsi qu'un petit pas à pas pour celles que ça intéresse. Mais à chaque jour suffit sa peine, surtout quand papa a un lumbago et que pitchoune aimerait qu'on s'occupe un peu d'elle au lieu de coudre ou de jouer sur Internet!

dimanche 15 juillet 2007

Compliqué les couches lavables?

Suite à une petite conversation en famille sur les couches lavables, voici les conclusions auxquelles je suis arrivées par rapport à leur utilisation. Est-ce que c'est plus compliqué? Est-ce que ça prend plus de temps? Et bien voici mes réponses à ces questions...

Au niveau de l'utilisation dans la vie de tous les jours, utiliser des couches lavables, c'est un peu plus compliqué au début. Et ça prend toujours plus de temps maintenant, ajouterait mon homme. Il a sûrement raison, mais je dirais que personnellement, je ne le remarque pas.

Au début, il faut savoir :
  • où va-t-on mettre quoi?
  • va-t-on stocker les langes sales à sec ou dans de l'eau?
  • où va-t-on stocker les langes propres?
  • va-t-on utiliser des lingettes jetables dans le lange et si oui, comment faire pour qu'elles soient facilement accessibles?
  • ...
Une fois qu'on a décidé tout ça, ce n'est qu'une question d'habitude.

Voici un petit comparatif rencontré sur un forum mais je ne sais plus lequel (sûrement M*aman Nature) et adapté à ma sauce.

Les jetables, on doit aller les acheter au supermarché, les lavables pas. Et pour nous, ça c'est une vraie différence. Nous allons en effet assez souvent au marché et dans les commerces locaux, donc moins besoin de la voiture (et de sa patience!) pour se déplacer jusqu'au supermarché. Nous allons donc de moins en moins souvent au supermarché. Avec des jetables, pour aller à la même fréquence au supermarché, il faudrait faire des stocks et nous n'avons pas tellement de place pour ça. Nous avons cependant juste ce qu'il faut de place pour le produit lessive que nous pouvons acheter en quantités suffisament grandes ;-) ouf!

Mettre un lavable, c'est presque le double de temps que mettre un jetable, mais en tout, ça doit faire 1/4 d'heure en plus par jour. Je ne sais pas pour les autres parents "couches lavables", mais nous changeons notre fifille moins souvent avec les lavables qu'avec les jetables, donc, par jour, ça ne fait certainement pas plus de 5 minutes de différence.

Quand on enlève un jetable, souvent on le met dans un seau du type S*angénic. Nous mettons le lavable dans un seau normal. Ici, pas vraiment de différence.

Une fois que le S*angénic est vide, on en jette le contenu dans une poubelle et on essaie de mettre la poubelle dehors le plus rapidement possible, pour les odeurs. Je jette le contenu de mon seau dans ma machine à lessiver et je fais une machine. A ce niveau-ci, je ne crois pas non plus qu'il y ait beaucoup de différence. Après la machine, c'est vrai qu'il faut faire pendre les langes, mais je ne trouve pas que ça prenne tant de temps que ça. J'avoue que s'il fallait les repasser, je serais aux lavables depuis longtemps ;-), mais ce n'est pas le cas!

Il faut encore transférer les lavables du fil à la salle de bain, mais ça doit bien valoir le rangement des courses après le supermarché.

Bref, je ne pense pas que les lavables nous prennent tellement plus de temps. Je pense cependant qu'il est vrai que cela demande une certaine organisation. Il faut faire une lessive tous les 3 jours avec un stock de 20 couches et pas question de sauter un jour, sinon les langes ne sont pas secs et il faut les "finir" au sèche-linge, ce qui est contre mes convictions. Avec les jetables, il y a certainement des moments où on est obligé d'aller au supermarché parce qu'on avait pas remarqué qu'on était arrivé au bout de la pile, mais c'est moins souvent!

Dans les points positifs qui balaient certainement les côtés organisation et temps utiliser des lavables :
  • nous encourage à aller au marché au lieu du supermarché, ce qui nous permet d'acheter des légumes plus frais, voire bio, qui ont parcouru moins de trajet sur les autoroutes;
  • nous permet de changer notre fifille moins souvent et donc de faire de plus longues ballades;
  • nous fait "économiser" au niveau des crèmes pour les fesses parce que notre petite poupoune a les fesses toutes roses et toutes douces sans aucune crème;
  • est meilleur pour la peau de notre bébé, qui n'est pas en contact avec les agents chimiques des lavables;
  • est meilleur pour l'environnement, surtout au niveau de la consommation de pétrole;
  • fait plaisir à notre petit nez, parce que nous sommes tous deux d'accord sur ce point à la maison: les jetables sentent (le pipi pour mon mari, le plastique pour moi);
  • me fait nettoyer les body's et autres vêtements à moins haute température pour cause de fuites, parce que nous n'en avons quasiment jamais!
  • me permet faire jouer de ma créativité pour en coudre moi-même. Si elles sont ratées, tant pis, on ne les voit pas. Si elles sont réussies, je les montre à tout le monde, tellement je suis fière!
... et surtout, ça nous permet d'avoir toujours un sujet de conversation avec les amis et les parents!

jeudi 12 juillet 2007

Presque 6 mois d'allaitement

Nous y voici: Zoé mange sa première purée de légumes. Le choix s'est porté sur la courgette puisque nous sommes chez mes parents à la campagne, et que ce sont les légumes qui sont mûrs en cette saison. Mais parlons d'autre chose que de jardinage... mon but en commençant ce post, c'était de vous parler de ces 6 derniers mois où Zoé n'a été nourrie quasiment qu'au "bon lait maternel".

Je suis assez étonnée du nombre de personnes qui trouvent que c'est une performance. J'ai envie de dire que oui et non.

Par rapport à ceux qui trouvent que c'est une performance "surtout à notre époque", je dirais qu'ils se trompent. Nous avons à notre disposition tout ce qu'il faut pour conduire un allaitement bien long: le personnel formé et favorable à l'allaitement dans les hopitaux, bons livres de référence, rencontres allaitement ou encore numéros verts à appeler en cas de doute. Pour ma part, j'estime que ça fait beaucoup d'aide par rapport aux mamans qui ont allaité fin des années 1970, début 1980, années où le lait maternisé était considéré comme la meilleure alimentation du nouveau-né et où il fallait allaiter un peu envers et contre tous.

D'un autre côté, allaiter, n'est bien sûr pas facile tous les jours . Je devrais dire "n'est pas facile toutes les nuits", parce que les jours, ce n'est pas vraiment difficile! La nuit, c'est parfois bien plus fatiguant. C'est parfois bien agréable aussi, parce que c'est un moment unique de complicité, dans le calme.

Allaiter la nuit, ça veut dire que bien souvent, le bébé fait ses nuits mais pas forcément encore les nôtres. Le pédiatre dit que tant qu'un bébé de moins de 6 mois dort au moins 7 heures d'affilée, tout est normal. Si votre boutchou chéri s'endort donc vers 22 heures pour se réveiller affamé vers 5 heures du matin, il n'y a donc pas de quoi s'inquiéter. Cela n'empêche que c'est fatiguant et qu'il vaut mieux ne pas s'en plaindre, à moins d'être blindée aux conseils en tout genre pour "faire dormir" bébé. Ces conseils peuvent être résumés en un seul: laisser pleurer ou gaver avec un bon biberon plein de farine (pour celles qui croient que le lait maternisé ne donne jamais de coliques...). Chacun sa façon de faire. De mon côté, il n'est pas question que j'applique cette méthode, du moins, pas tant que ma pitchoune fait "ses" nuits comme un bébé de son âge. Elle finira bien par faire nos nuits et en attendant, nous serons fatigués et puis c'est tout.

Je me dois bien sûr d'ajouter que bon nombre de bébés allaités font leurs nuits et celles de leurs parents bien avant 6 mois!

Pour en revenir à l'idée de performance, je dirais que le plus difficile dans l'allaitement, c'est d'atteindre sa "vitesse de croisière". C'est au début, quand l'allaitement est parfois douloureux, que les hormones se jouent de nous, que la fatigue de la grossesse et de l'accouchement se font sentir qu'il est difficile d'allaiter. Comme d'habitude, ce sont dans les moments où nous nous posons des questions que les bonnes âmes viennent avec des histoires dramatiques de bébés qui ne savent pas téter et qui ont faim toute la journée, de crevasses qui se terminent en abcès abominables et d'histoire merveilleuses où les bébés nourris au biberon se portent à merveille. Gare donc à ne pas rencontrer les mauvaises personnes dans les mauvais moments!

Pour celles qui aiment les "trucs et astuces", voici ce qui m'a aidé à continuer à allaiter Zoé jusque maintenant (et à continuer par la suite ;-) ). Ces trucs ont marché pour moi, je ne prétend certainement pas qu'ils marchent pour toutes, mais c'est en entendant de plusieurs personnes qu'on peut faire son marché et trouver ceux qui marchent pour nous.
  • Aller aux rencontres allaitement. Cela m'a permis d'être suffisament sûre de moi pour me boucher les oreilles aux "bons conseils". Les autres mamans de ces rencontres ont été mes "soutiens" dans les moments difficiles.
  • Lire la bible de Marie Thirion sur l'allaitement. Même chose que pour les rencontres allaitement.
  • Eviter de voir les personnes dont je savais qu'elles allaient m'énerver avec leurs bêtes histoires de biberons et de laisser pleurer.
  • Au début, aller à l'ONE faire peser bébé pour être rassurée quant au fait qu'elle mangeait bien assez, d'un lait bien assez riche ;-). Au bout d'un certain moment, on voit bien quand son bébé va bien, plus besoin de le peser.
  • Utiliser une tétine 1 trou sur les biberons pour la crèche. Comme ça le bébé doit bien tirer pour pouvoir boire. Si le lait vient tout seul, il paraît qu'il y a plus de chances que le bébé finisse par préférer la tétine au sein.
  • Ne jamais donner, ou le moins souvent possible le biberon. Eviter même d'être dans la pièce pendant que papa le donne. Comme ça, on est sûr qu'il n'y a pas de confusion.
  • Avoir un vrai matelas là où on allaite la nuit. Cela permet de somnoler pendant la tétée et de mieux pouvoir se rendormir par la suite.
  • Avoir un frigo au travail, pour pouvoir garder facilement le lait que je tirais.
  • Avoir quelques réserves de lait dans mon congélateur pour ne pas stresser les jours où je n'arrivais pas à tirer assez de lait au travail.
  • Boire de la tisane galactogène au travail. Il n'y a rien à faire: travailler et se lever la nuit, ça fatigue et la fatigue diminue la production de lait. S'aider un peu avec une tisane appropriée, ça ne fait pas de mal!
Et surtout, le plus important: voir au jour le jour, et ne pas donner trop d'importance à cet allaitement qui n'est pas la chose la plus importante dans notre vie. Allaiter pour allaiter, c'est un peu de l'extrémisme. Ce n'est pas le lait du sein ou du biberon qui fait grandir, c'est l'amour qu'on y met!