dimanche 21 février 2010

Presque jumelles, bis

TE1 pour la crèche. Toujours le même modèle de l'Arbre à Bébés, mais avec 23 cm d'élastique pour les cuisses au lieu de 18-19 et de plus grandes ailettes pour la fermeture.

Sur les couches précédentes, j'avais eu des problèmes de scratches qui ne "scratchaient" plus. Ici j'ai bien mis 5 cm de scratch dur sur les ailettes. En espérant que ça tienne plus longtemps. Sinon, on remplacera le scratch par des pressions. Tant pis pour les puéricultrices qui préfèrent les scratches. Je parie qu'elles préfèrent les pressions aux scratches qui ne "scratchent" plus!

vendredi 19 février 2010

Sling olive


2 nouveautés d'un coup!
Tout d'abord, teindre un tissu avec de la teinture öko-text et ensuite le coudre en sling.

Matériel:
Sergé solide: c'est une écharpe en coton bio de chez Natur Pur , la moins chère que j'ai trouvée, mais en sergé et bio.
Anneaux - chez Natur Pur pour ceux-là, mais j'en ai acheté récemment aussi chez Arbrinic.
Teinture - Couche Nature

Préparation du tissu:
Je voulais teindre mon tissu avec des anneaux concentriques. Je me suis basée sur des exemples provenant de ce blog . Autant le dire tout de suite, chez moi, ça n'a pas marché! Les anneaux étaient censés se colorer beaucoup moins. Maintenant on dirait juste qu'il y a des taches mal teintes. Sauf sur les photos, bizarrement, où on voit bien les ronds concentriques ;-).
Le problème, c'est que j'ai mis le tout en machine, alors que j'aurais bien mieux fait de teindre à la main. Tant mis. Je ferai mieux la prochaine fois.

La coutûre des anneaux:
Ici vous trouverez différentes manières de faire.
J'ai choisi celle appelée "center fold". Comme mon fil de cannette s'est un peu emballé à un endroit, je vais devoir découdre et recoudre (eeeuuuurrk), mais je crois que je vais garder le "pliage" initial.

Comme c'est une écharpe de portage à la base, les ourlets sont déjà faits. Le travail à réaliser est donc minime. J'aime beaucoup, hi hi! Et puis il me reste une deuxième moitié d'écharpe pour recommencer!

Après plus d'un mois d'utilisation, je peux dire que l'essai était concluant! Bien sûr, je ne sais pas si d'autres slings sont plus confortables, mais celui-ci me plaît bien. C'est parfait pour l'intérieur et pour les bébés qui veulent monter et descendre sans arrêt. C'est très rapide à ajuster et à défaire. Je recommencerai, mais pour des cadeaux, cette fois!

vendredi 12 février 2010

THE machine

Hey hey, comme vous n’entendiez plus parler de moi, vous vous disiez que c’était parce que j’étais tellement occupée avec ma nouvelle machine que je n’avais plus le temps de me mettre devant le PC… Pffff… I wish I were… J’ai quand même cousu mercredi matin (oui, mercredi matin uniquement, ouin ouin).

Alors, présentation de la bête de compet’!
C’est la Pfaff Expression 2.0. Oui oui, c’est le modèle au-dessus de celui que je voulais acheter. Bon, ben y’a pas à dire, elle est géniale, même si je n’ai pas encore pu essayer toutes ses fonctionnalités, (cruel) manque de temps oblige.
C'est celle-là http://www.pfaff.com/global/15881.html

Je l’adore parce qu’elle fait tout ça :
  • Un point d’arrêt automatique: on coud et quand on sent qu’on arrive au bout, on appuie sur un petit bouton bien placé, et là, hop hop, au moment où on relâche la pression de la pédale, la machine fait un point d’arrêt nickel toute seule comme une grande!
  • Arrêt aiguille en-haut/en-bas: onpeut choisir où l’aiguille s’arrête quand on arrête de coudre, ce qui facilite bien plus la vie que je n’aurais pensé, tiens. Surtout quand on fait des coins.
  • Un p’tit coup de pédale et l’aiguille se plante dans le tissu pour le premier point. Finalement, je ne touche presque pas à la roulette!
  • Zzzzzzzzzz. C’est son petit bruit quand on coud doucement. Par rapport au tachacatachacatchac de l’autre machine, c’est assez impressionnant! Bon, quand on met la vitesse à fond les ballons, ça fait plus de bruit, mais ça fait bien moins mal de tête que le boucan de la précédente.
  • Pour la vitesse, justement, super facile de régler la vitesse de couture avec la pression du pied sur la pédale. Pas besoin de coudre pieds nus pour éviter les emballements intempestifs.
  • Et puis quelle place entre le moteur et l’aiguille! Je cousais justement un sling (chttt, un cadeau de naissance surprise!) et aucun problème pour faire passer l’ouvrage. Bon, ça a comme inconvénient que la machine est super large, limite monstrueuse, mais je ne vais pas me plaindre non plus, vu la place que j’ai pour coudre, justement (et quand même, ça sert à ça, une machine, non ?).
  • Il paraît aussi qu’elle fait bien les boutonnières, mais je n’ai pas encore testé. On peut indiquer la longueur de boutonnière voulue (au mm près) et elle fait le reste du travail!
  • Elle a un double entraînement, comme les machines professionnelles. Pour l'instant, son efficacité ne m'a pas frappée, mais c'est à voir à plus long terme.

Je ne lui ai pas encore trouvé de défaut, à part sa taille et son poids. Ca va sûrement venir :-).

Vous voulez l’histoire de son achat ? C’est ici, mais vous pouvez passer, si ça vous saoule ;-).

Vendredi, je travaille au centre ville au lieu de loin loin loin où il n’y a pas de magasins de machines à coudre. Midi pile, je sors et je cours jusqu’au magasin Bernina. En gros, la vendeuse n’était pas très vendeuse. Je ne voulais pas que mon achat soit lié au savoir faire de la vendeuse, mais je suis sûre que ça l'a bien influencé quand même, ha ha ha.

Quelques exemples de ses compétences de vendeuse: "La différence entre notre magasin sur le net et le magasin réel c’est que nous n’offrons pas de service après-vente sur le net. Vous n’aurez qu’à vous débrouiller avec votre machine si c’est là que vous achetez." Ben quand on sait que le magasin "sur le net", c’est aussi le leur, jolie publicité… "Enfin (soupir), a-t-elle ajouté, si vous avez une question et que vous passez au magasin, on va quand même vous répondre". Troooop sympa.

"Vous cousez de l’éponge ? Mais enfin, personne ne coud de l’éponge, ça se surjette l’éponge!" Ah oui, et les élastiques, tu les surjettes aussi? Quelle grogna*, ai-je pensé, ça faisait la 10ème remarque, je commençais à en avoir marre.

En gros, si je voulais avoir le privilège d’acheter une Bernina ("Madame, une Bernina, c’est pour la vie!"), il valait mieux que j’arrête de poser des questions (débiles) et que je sorte ma carte bancaire.

Bon, j’ai quand même pu la regarder utiliser la machine.

Ah oui, et une Bernina ça s’entretient max tous les 2 ans et ça coûte 60 €.


Traversée de rue, magasin Singer.


Je dis que je voudrais acheter une machine, que je pense que la gamme qui me conviendrait, c’est la Selectline de Pfaff. Le monsieur me dit que ce sont de bonnes machines (pour la vie aussi, hi hi), répond à toutes mes questions (même les débiles, c'était la même liste que chez Bernina) le plus poliment du monde. Il a les yeux qui brillent tellement il est enthousiaste, me raconte comme il aime faire les entretiens lui-même, parce que "Pfaff, madame, ça reste de la superbe mécanique".

Je lui demande quelles sont les différences entre la gamme que j’ai choisie et celle du dessus. Il m’explique, se met derrière la machine, me met derrière la machine pour que "je sente, parce qu’il faut qu’il y ait un déclic, sans le déclic, il ne faut pas acheter". Le vendeur n’est pas pressant, il fait tout le temps référence à l’autre machine "que je voudrais acheter", sans la dénigrer, même si elle est de la gamme d'en-dessous. Il me rassure sur les électroniques: les pannes les plus fréquentes restent quand même les pannes mécaniques, même si elles sont rares. En plus il fait toujours des entretiens pour des Pfaff électroniques de la première génération, autrement dit, fin des années ’70. C’est donc de l’électronique de qualité.

A un certain moment, j’ai dit qu’il pouvait arrêter de me la vendre, que j’étais conquise et que je la prenais. Là, il me fait : "ah oui, et le prix que vous voyez là, c’est le prix normal, mais je devais encore changer l’étiquette, parce que, voyez-vous, elle est en promo à partir d’aujourd’hui. Ce n’est pas une grosse promo, madame, mais elle passe de 1079 à 990 €". Un vendeur honnête, en plus! Je lui ai dit merci, parce que c’était pile en-dessous de ma barrière psychologique des 1.000 € ;-).

Et juste pour que vous sachiez: les entretiens coûtent 35€ et on les fait quand la machine fait plus de bruit ou a l'air de "gripper" un peu. Pour les couturières occasionnelles, tous les 4-5 ans, sauf celles qui cousent beaucoup d'éponge (si si, chez Pfaff on coud de l'éponge ;-) ) ou de velours, pour qui c'est plus souvent.



Bref, pour des machines semblables au niveau qualité, points, bruit, fonctionnalités, les prix des Pfaff et des Bernina sont très semblables aussi. Alors j'ai pris celle avec le plus d'espace de travail, le double entraînement et le service après-vente "souriant" ;-).



Un dernier petit mot pour la route: certaines d’entre-vous m’ont parlé de "l’achat prochain d’une machine" et que ça avait l’air compliqué. Ben, en fait, pas tellement. En se mettant des priorités (prix, qualité, type de points, type de tissu,…) et en se faisant conseiller par un vendeur, on sort facilement du brouillard ! Et si le vendeur est bon, il vaut peut-être mieux aller sans son portefeuille pour être obligée de réfléchir (et revenir sur terre) entre l’explication et l’achat en lui-même.

Et pour ce qui est du prix, j’avoue que j’ai fait une folie. Il y a moyen d’acheter une très bonne machine pour bien moins que ça. Bon, en-dessous de 500€, je ne crois pas qu’on s’achète une machine "pour la vie", mais on peut déjà s’en acheter une qui tient quelques belles et longues années ;-).

mardi 2 février 2010

Dilemne

Edit du 5 février: bon, j'ai craqué encore plus que prévu, mais le vendeur était tellement bon que je n'ai pas pu résister, ha ha ha! ;-) Bon, sans rire, bien meilleur vendeur chez Pfaff que chez Bernina (qui me prenait limite pour la dernière des débiles, non mais!). Bref, j'ai pris celle-ci qui était en promo, la la lère :-D. Je vous dirai le reste après, là faut que je bosse un peu quand même (si j'y arrive!)______________________


Ca n’est pas raisonnable… encore que… mais c’est cher. Ah ça, oui, c’est cher. Et puis ce n'est même pas mon anniversaire, ni la fête des mères, ni Saint-Nicolas (même si ça fait longtemps qu'il ne vient plus celui-là ;-) ). Mais bon, je devrais la garder pendant des années. Alors autant en prendre une bonne. Hm, pour ça, je crois que je me suis décidée, ça sera une super bonne machine à coudre. Enfin, entendez par là : super solide.

D’abord, c’est maintenant ou jamais : au boulot, le service du personnel avait mal calculé mon salaire pendant mon congé de maternité. Disons qu’ils avaient continué à me le verser alors qu’il ne fallait plus. Puis ils avaient corrigé, mais trop corrigé, donc re-corrigé et puis, pour être sûr, encore corrigé une dernière fois. Et puis finalement, ils se sont rendu compte qu’ils avaient trop corrigé. Ils ont bien failli m’avoir, parce que j’étais complètement perdue dans les corrections. S’ils n’avaient pas corrigé une ultime fois, je n’aurais quand même rien vu ! J’ai donc eu droit à une surprise sur ma fiche de salaire de ce mois-ci. Yippie, c'était de l'épargne forcée! Donc, je fonce pour la machine ! (surtout qu’on dirait bien que cette correction-ci soit bien la bonne, ouf !).

Bon, je prends laquelle alors? A vrai dire, après quelques recherches j’hésite entre une Pfaff et une Bernina.

Celle-ci (qui me fait de l'oeil depuis un an):


Ou celle-là ?

Et encore, je ne suis pas sûre du numéro,ni pour l'une, ni pour l'autre.

Au départ, je ne voulais qu’une mécanique, persuadée qu’elles tombent moins en panne ou en tout cas, que les pannes sont plus facilement réparables, puisque plus visibles. Mais je viens de lire sur le site d’un revendeur que ça fait 20 ans maintenant (voire plus) qu’il y a des machines électroniques, que leur électronique est devenu très très sûr et qu’il ne serait pas à l’origine de plus de pannes que chez les mécaniques. Par contre, sur les électroniques on peut souvent ajouter des points (en mettant le firmware à jour).

Sur les 2, il y a:

  • Des pièces en métal, du solide destiné à durer.
  • Un moteur robuste qui permet de coudre de grosses épaisseurs.
  • Les points que j’utilise le plus souvent.

Et puis les magasins respectifs se trouvent l’un en face de l’autre, tout près de la maison et ils font les réparations sur place (ou dans leur atelier, mais il ne faut pas envoyer la machine chez le constructeur, à perpette). Chez Pfaff en tout cas, ils sont hyper professionnels. J’ai vraiment apprécié le service après-vente pour la surjeteuse.

Les différences:

  • La Pfaff a un double entraînement, comme les professionnelles. C’est la top classe quand on coud plusieurs épaisseurs, pour éviter que le tissu du dessus n’avance à une autre vitesse que le tissu du dessous. Sur la Bernina, on peut ajouter un système qui s’en approche (moyennant 150 € de supplément, gloups).
  • La Pfaff est super moche. La Bernina, n’est pas très jolie, mais pas aussi super moche que la Pfaff (oui, je sais, c’est un peu nul comme argument, c’est la couture qui compte le plus, quand même!).
  • La Pfaff est mécanique et la Bernina électronique. La Bernina permet de faire beaucoup plus de points que la Pfaff. Il y a même une Bernina qui permet de broder un alphabet. Maintenant ça ne m’avait jamais effleuré l’esprit, mais à bien y réfléchir ça pourrait être bien sympathique.
  • Pour le modèle qui m’intéresse, la Bernina est plus chère que la Pfaff. Sauf si je veux la Pfaff qui correspond le mieux à la Bernina et alors c’est le contraire (‘z avez suivi?).

Bouhouhou, j’espère que les vendeurs seront éclairants ;-).

Bon, verdict vendredi …et encore, je ne sais pas si je pourrai tenir jusque là!