mercredi 14 novembre 2012
Blouse (de mémé) d'automne qui pique les yeux
Z'avez vu les raccords? Vous ne me croyez pas si je vous dit que c'est fait exprès? Ben vous avez raison, c'est du pur hasard, ha ha!
Déjà réalisée au printemps, j'ai remis le couvert en automne avec un tissu acheté chez le Hibou. Il s'agit du Sugar Collection - Feel the Difference de chez Art Gallery Fabrics. Un petit air Art Déco pour égayer les journées un peu grises sur mon plateau au bureaux.
Modèle 118 A du Burda 10/2010. J'ai changé un peu la taille de la cravatte (plus large, mais effet bof, les mesures de départ son meilleures) et j'ai taillé la fente d'encolure beaucoup moins longue (facilement 4 cm en moins). Ca diminue la vue directe sur mon soutien-gorge. Je peux donc porter la chemise sans chemisette dessous et ça, c'est chouette.
Je l'aime bien ce modèle: relativement rapide à faire et il est possible de le réaliser dans 1 m de tissu si c'est du 140 sans motif. Dans ce tissu-ci, il m'a fallu 1m30 et c'est du 110 de large.
La seule difficulté, vous vous en doutez, c'est le col. Surtout si vous essayez de comprendre les descriptions du Burda. Est-ce que quelqu'un sait si les Burda en allemand sont plus faciles à comprendre? Vraiment? Cela dit, une fois qu'on a compris le truc, le montage du col va vite. Niveau timing, je dirais qu'il m'a fallu 2h30 pour terminer, découpe du tissu compris. Un peu plus long qu'un patron japonais, mais un peu plus seyant.
Manches terminées avec un biai large (3 cm replié):
Coupon utilisé jusqu'au dernier cm ;-).
Avant la séance photo, j'hésitais entre avec ou sans ceinture. Ca sera avec. Definitely. Et puis je me demande si ça ne serait pas mieux avec les manches raccourcies. Hm. On verra où en est mon courage face au découd-vite ce soir :-).
jeudi 1 novembre 2012
Princesses-sorcières de Ralowiin
Allez, une petite trève dans le rattrappage de retard de l'été :-), voici un post de saison ;-).
Encore des robes tirées de ce-livre japonais-ci (272 sur le Blog des Japan Couture Addicts). Plus je couds des modèles de ce livre, plus je l'apprécie. Toutes les pièces ne sont pas patronnées. Parfois ils expliquent uniquement sur bases de mesures comment s'y prendre. Comme il s'agit de déguisements, je les dessine directement sur le tissu: et hop tout ça de gagné!
Pour changer, le modèle de référence pour la grande a déménagé de page en cours de route... Je vais finir par m'y habituer. On avait commencé sur ça:
... et c'est devenu ça:
Pour être honnête, ça m'arrangeait assez bien: les petits noeuds, ça prend plein de temps et il faut les attacher à la main! Je n'ai pas fait le truc pour les épaules non plus, sinon on ne verra plus l'étoile ajoutée au modèle par les soins de Mme-5-ans. Moi, manipulatrice d'enfants???? J-a-m-a-i-s de la vie :-D.
Comme il s'agissait quand même de costumes d'Halloween (ralowiiin en phonétique chez nous), les couleurs ont été adaptées.
Je commence par la mauve, en taille 110.
J'ai voulu resserrer la taille par rapport au modèle et elle l'est un peu trop. Je préfère quand même trop serré que avec l'effet volant dans le livre. En associant les tissus les plus mer***** à photographier, le résultat est assez moyen, mais je compte sur votre imagination ;-).
P'tite séance photo. Elle est sage ma sorcière, non?
Tu sais, tu peux bouger ma chérie:
Tu peux même avoir l'air méchante:
Ah ah, un peu de mouvement:
Encore un:
Et encore un avec un air presque méchant, ha!
Passons à la deuxième. Celle dont l'histoire est... euh, disons, euh, pleine de rebondissements.
Photo prise le matin qui suit la soirée que j'ai passée une aiguille à la main, à fixer ces *** de noeuds Remarquez le magnifique sourire de la miss, devant son école. Sa maman avait cru (turlututu châpeau pointu) que la miss serait plus jolie sans tutute...
Quand j'ai vu ça, j'ai cru que j'allais pleurer comme un enfant à qui on vient de retirer sa sucette. On a un peu "discuté" la sorcière rouge et moi.
Le lendemain, j'ai remis du fil noir sur ma machine, j'ai mieux fixé l'organza et ajouté une ceinture noire.
Et là, devinez ce qu'on lui avait fait juste avant la séance photos? Ben oui, encore une fois, je lui avais demandé de poser sans sa tétine ;-).
Note spéciale pour les adeptes de Faber et Mazlish. Voici la petite "discussion" qui me donne bien envie de me replonger dans la méthode :-).
Quand j'ai vu les trous dans la robe en rentrant d'une (dure) journée de bureau et d'une heure d'embouteillages, je ne vous dis pas mon état mental!
Et puis, je lui ai dit à quel point j'étais déçue de voir mon travail réduit en morceaux. Je lui ai dit aussi à quel point j'étais découragée parce que je savais que si je voulais la réparer, il me restait à peine 2 jours avant la grande fête d'Halloween, la fête avec son cousin, la fête pour laquelle on avait choisi cette robe au départ. Vous auriez du voir sa tête qui était passée du "je m'en fous tu vas quand même réparer ma robe" à "je suis désolée".
J'étais quand même un peu fière de moi ne pas lui avoir arraché la tête et d'avoir retrouvé quelques restes de Faber et Mazlisch au fond de mon cerveau. Elle m'a bien promis de faire plus attention à sa robe et devinez... c'est ce qu'elle a fait le samedi, en enlevant sa robe au moment de se traîner par terre. Il a suffit d'un mot pour qu'elle le fasse de bonne grâce.
Avant F&M, je l'aurais juste engirlandée et pas vraiment laissé de place pour sa version. Après notre discussion, j'ai appris qu'elle s'est fait embêter toute la journée par Adam qui n'arrêtait pas de tirer sa robe (entre autres). On a pu réfléchir ensemble à comment faire quand Adam l'embête, parce que ce n'est ni la première, ni la dernière fois. Et rien que savoir que je ne lui ai pas "fait sa fête" après sa journée de m****... ben c'est plutôt chouette, non?
Cela dit, je pense que ce qui m'a le plus aidée dans toute cette histoire, c'est de pouvoir dire vraiment pourquoi j'étais déçue, furieuse, dégoûtée,... en utilisant les mots qui décrivaient vraiment mon état d'esprit, au lieu de partir en accusations et autres joyeusetés. J'ai vraiment été étonnée moi-même de la vitesse d'appaisement de ma colère et du fait qu'il ne m'en est pas resté de rancoeur.
Voilà voilou, je ne voudrais pas jouer à celle qui sait, ce n'est certainement pas mon but. Je ne crois pas à la LA méthode universelle qu'il FAUT adopter. Chez nous, ce jour-là, elle a fait des merveilles, alors j'avais envie de le partager. Trois ans après les ateliers, cette méthode fait encore mouche. Chic.
Encore des robes tirées de ce-livre japonais-ci (272 sur le Blog des Japan Couture Addicts). Plus je couds des modèles de ce livre, plus je l'apprécie. Toutes les pièces ne sont pas patronnées. Parfois ils expliquent uniquement sur bases de mesures comment s'y prendre. Comme il s'agit de déguisements, je les dessine directement sur le tissu: et hop tout ça de gagné!
Pour changer, le modèle de référence pour la grande a déménagé de page en cours de route... Je vais finir par m'y habituer. On avait commencé sur ça:
... et c'est devenu ça:
Pour être honnête, ça m'arrangeait assez bien: les petits noeuds, ça prend plein de temps et il faut les attacher à la main! Je n'ai pas fait le truc pour les épaules non plus, sinon on ne verra plus l'étoile ajoutée au modèle par les soins de Mme-5-ans. Moi, manipulatrice d'enfants???? J-a-m-a-i-s de la vie :-D.
Comme il s'agissait quand même de costumes d'Halloween (ralowiiin en phonétique chez nous), les couleurs ont été adaptées.
Je commence par la mauve, en taille 110.
J'ai voulu resserrer la taille par rapport au modèle et elle l'est un peu trop. Je préfère quand même trop serré que avec l'effet volant dans le livre. En associant les tissus les plus mer***** à photographier, le résultat est assez moyen, mais je compte sur votre imagination ;-).
P'tite séance photo. Elle est sage ma sorcière, non?
Tu sais, tu peux bouger ma chérie:
Tu peux même avoir l'air méchante:
Ah ah, un peu de mouvement:
Encore un:
Et encore un avec un air presque méchant, ha!
Passons à la deuxième. Celle dont l'histoire est... euh, disons, euh, pleine de rebondissements.
Photo prise le matin qui suit la soirée que j'ai passée une aiguille à la main, à fixer ces *** de noeuds Remarquez le magnifique sourire de la miss, devant son école. Sa maman avait cru (turlututu châpeau pointu) que la miss serait plus jolie sans tutute...
Si j'avais su le sort réservé à cette jolie robe après une journée d'école, j'aurais pris plus de photos...
Le résultat le soir-même:
Quand j'ai vu ça, j'ai cru que j'allais pleurer comme un enfant à qui on vient de retirer sa sucette. On a un peu "discuté" la sorcière rouge et moi.
Le lendemain, j'ai remis du fil noir sur ma machine, j'ai mieux fixé l'organza et ajouté une ceinture noire.
Et là, devinez ce qu'on lui avait fait juste avant la séance photos? Ben oui, encore une fois, je lui avais demandé de poser sans sa tétine ;-).
Note spéciale pour les adeptes de Faber et Mazlish. Voici la petite "discussion" qui me donne bien envie de me replonger dans la méthode :-).
Quand j'ai vu les trous dans la robe en rentrant d'une (dure) journée de bureau et d'une heure d'embouteillages, je ne vous dis pas mon état mental!
Et puis, je lui ai dit à quel point j'étais déçue de voir mon travail réduit en morceaux. Je lui ai dit aussi à quel point j'étais découragée parce que je savais que si je voulais la réparer, il me restait à peine 2 jours avant la grande fête d'Halloween, la fête avec son cousin, la fête pour laquelle on avait choisi cette robe au départ. Vous auriez du voir sa tête qui était passée du "je m'en fous tu vas quand même réparer ma robe" à "je suis désolée".
J'étais quand même un peu fière de moi ne pas lui avoir arraché la tête et d'avoir retrouvé quelques restes de Faber et Mazlisch au fond de mon cerveau. Elle m'a bien promis de faire plus attention à sa robe et devinez... c'est ce qu'elle a fait le samedi, en enlevant sa robe au moment de se traîner par terre. Il a suffit d'un mot pour qu'elle le fasse de bonne grâce.
Avant F&M, je l'aurais juste engirlandée et pas vraiment laissé de place pour sa version. Après notre discussion, j'ai appris qu'elle s'est fait embêter toute la journée par Adam qui n'arrêtait pas de tirer sa robe (entre autres). On a pu réfléchir ensemble à comment faire quand Adam l'embête, parce que ce n'est ni la première, ni la dernière fois. Et rien que savoir que je ne lui ai pas "fait sa fête" après sa journée de m****... ben c'est plutôt chouette, non?
Cela dit, je pense que ce qui m'a le plus aidée dans toute cette histoire, c'est de pouvoir dire vraiment pourquoi j'étais déçue, furieuse, dégoûtée,... en utilisant les mots qui décrivaient vraiment mon état d'esprit, au lieu de partir en accusations et autres joyeusetés. J'ai vraiment été étonnée moi-même de la vitesse d'appaisement de ma colère et du fait qu'il ne m'en est pas resté de rancoeur.
Voilà voilou, je ne voudrais pas jouer à celle qui sait, ce n'est certainement pas mon but. Je ne crois pas à la LA méthode universelle qu'il FAUT adopter. Chez nous, ce jour-là, elle a fait des merveilles, alors j'avais envie de le partager. Trois ans après les ateliers, cette méthode fait encore mouche. Chic.
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