dimanche 27 mai 2007

Ma 1ère culotte de protection

J'ai reçu mes PUL's, alors je me suis lancée dans la production de culottes de protection.

Première constatation, c'est beaucoup plus rapide que de coudre une couche!

J'ai utilisé un pas à pas pour une une culotte de protection à goussets, histoire de commencer tout de suite par quelque chose de difficile! Finalement, ça n'est pas tellement difficile de coudre des goussets. La seule difficulté, c'était de coudre le biais l'élastique sans laisser le PUL "s'échapper".

Le matériel
  • Un morceau de PUL de 50*50.
  • Du biais élastique, quasiment 2 mètres.
  • Du velcro de 5 cm de large, 25 cm de doux sur le devant et 10 cm de dur, 5 par côtés.
Marche à suivre
  1. Découper le patron (trouvé sur C*ouche Nature, avec le pas-à-pas) avec les goussets dans le PUL. J'ai tracé le contour au stylo, du côté plastique. Ca marche bien et c'est de toute façon caché par be biais élastique une fois qu'il est cousu.
  2. Surfiler les goussets à la culotte, jusqu'à 1 cm du bord.
  3. Coudre le biais élastique sur les goussets et fixer les bords (on avait laissé 1 cm à l'étape précédente) des goussets à la couche. Le point: un zig-zag interrompu.
  4. Coudre les velcro, sur l'avant puis sur les côtés. Je préfère le faire avant, comme ça je peux passer sur le velcro dur avec le biais élastique, je trouve ça plus beau. Le point: un zig-zag large mais serré.
  5. Coudre le biais autour de la couche. C'est beaucoup plus facile quand on coud avec les goussets sur le dessus. Ca permet de faire de bien plus jolies finitions et de jurer beaucoup moins parce qu'un morceau sort du biais! Le point: un zig-zag interrompu.

Combien ça coûte?

  • Le PUL: 9,65 € pour 60*150 cm (frais de port compris) et on y fait 4 culottes de protection, donc 2,41 €
  • Le biais élastique: 1,75 m et le biais coûte 0,75 € le m, donc: 1,31 .
  • Velcro: 25 cm de doux + 10 cm de durà 2,25 €/m, donc 0,79 .

Total = 4,51 €

Les photos

Mais qu'elle est belle ;-) !

Un gousset (un peu trop petit peut-être):

lundi 21 mai 2007

Ma 1ère couche

A force de faire des commandes de tissus, j’avais les doigts qui me démangeaient. Je n’ai donc pas résisté à l’envie d’aller voir quelle vieille serviette de bain pourrait servir à mes expérimentations de couturière en herbe.
J’en recopié un patron de l’A*rbre à Bébés, j’ai attrapé mes ciseaux et je m’y suis mise !

Voici comment j’ai fait, mais sachez qu’il y a des très bons pas à pas sur Internet et que ceci n’est qu’une manière de faire parmi d’autres.

Matériel nécessaire :
  • Un patron : soit on copie le modèle d’une de ses couches, soit on va sur un site où il y en a, comme sur l’A*rbre à Bébés.
  • Une serviette de bain, d’au moins 1m10 sur 50 cm.
    • 50 cm, c’est la hauteur de la couche.
    • 1m10, c’est 2*40 pour la largeur de la couche + de quoi faire le noyau absorbant : 15*35 cm * 2 épaisseurs.
  • Du velcro : 30 cm de doux et 10 cm de dur, en 5 cm de large
    • 30 cm de doux = 20 cm pour le devant et 2*5 cm pour les rabats sur les ailes, pour pouvoir replier les durs avant de mettre à la machine, et éviter que les durs n’accrochent à tout le linge
    • 10 cm de dur = 2*5 cm pour les ailes, à rabattre sur le ventre pour fermer la couche.
  • Un feutre lavable en machine.
  • Une machine à coudre, qui sait faire un point droit et en zig zag
  • Du fil polyester

Voici comment j’ai procédé (un jour je ferai un pas à pas!):
  1. Recopier le patron sur du papier journal. J’ai plié mon papier journal en 2, dans le sens de la longueur, pour être sûre d’avoir un patron symétrique. J’ai ensuite reporté les mesures sur le papier journal, fait un beau trait au feutre et découpé mon patron.
  2. Couper le patron dans le tissu : J’ai placé mon patron sur la serviette, j’ai fait les contours au feutre lavable et j’ai découpé les formes. Une fois que c’était fini, j’avais donc 2 formes de couches et 2 formes pour le noyau absorbant
  3. Fixer les parties du noyau absorbant : j’ai cousu les 2 parties du noyau absorbant ensemble, avec un point droit. Cette étape n’est pas obligatoire, mais je pense que ça facilite la couture du noyau sur la couche.
  4. Fixer le noyau absorbant sur la couche : surfiler (trop épais pour fixer avec des épingles) et coudre au point droit (j’ai fait en zig zag, mais ça n’est pas nécessaire du tout) le noyau sur une des deux parties de couches, au milieu. C’est là que j’ai juré : comme le tissu était épais, il n’arrêtait pas de bouger, malgré le fait que j’aie surfilé. Au final, mon noyau n’est pas tout à fait au milieu de la couche, mais comme c’est la première que je fais, ce n’est pas grave !
  5. Coudre les élastiques : normalement, on coud sur les élastiques, sur la partie de la couche sur laquelle on vient de coudre le noyau. Je me demandais comment il fallait faire pour savoir la longueur d’élastique nécessaire, alors j’ai fait autrement. J’ai cousu des « tunnels » sur les 2 parties de couches, le long des bords pour les jambes et au niveau du dos. J’ai ensuite fixé l’élastique sur un point d’un côté du tunnel et puis de l’autre, avec un point zig zag, en faisant 4 allers-retours (2 allers et 2 retours). La prochaine fois, je couds les élastiques directement, parce que c’était vraiment du chipo, de faire ces tunnels !
  6. Ajuster les bords de la couche : j’ai coupé les bords qui dépassaient à cause du fait que le tissus avait bougé, de sorte à avoir des bords qui se touchent parfaitement.
  7. Coudre le velcro : J’ai cousu le velcro doux sur le ventre, au point zig zag, en passant 2 fois tout le long du velcro. J’ai ensuite cousu le velcro dur sur les ailes (en ayant coupé 2 coins pour que ça fasse « rond », en épousant les formes du tissu), en passant à nouveau 2 fois le long des bords, en zig zag. Dernière étape velcro : les 5 cm de doux pour pouvoir refermer les durs avant de passer en machine.
  8. Préparer les parties de couches pour la couture finale : mettre des aiguilles pour que les bords des 2 formes de couches se touchent partout.
  9. Coudre les bords l’un à l’autre au point zig zag
Et c’est fini, vous avez une superbe couche !

Ce qui était plus difficile que prévu :
  • L’éponge est assez épaisse. J’avais beau avoir surfilé ou mis des épingles, le tissus glissait à la couture. Celui du dessous avançait plus vite que celui du dessus. J’ai du rectifier plusieurs fois mes formes de couches en recoupant un cm ici et là.
  • Quand on découpe l’éponge, ça fait plein de petits minous qui se collent partout. Bonjour le nettoyage !
Les photos:














Le velcro qui se referme pour aller à la lessive sans abimer le reste du linge:













A côté des couches actuelles de Zoé... hm, encore un peu grande pour pouvoir la lui mettre tout de suite:

jeudi 17 mai 2007

Ma première réalisation: un sac à biberons

J'ai fait ma première oeuvre de couture le week-end dernier. C'est joli, mais ce n'est qu'à moitié réussi!
Je voulais un petit sac pour cacher mes biberons dans le frigo quand je tire mon lait au travail. En soi, le sac n'est pas mal du tout, mais la corde ne coulisse pas bien, à cause du type de tissu que j'ai utilisé. Comme c'était pour mettre du liquide, je voulais un tissu plastifié. J'ai récupéré un morceau de protège-matelas de chez I*kéa, mais je n'avais pas pensé que le côté plastifié collerait autant. Tant pis! Je trouverai certainement une solution pour récupérer le travail!

Enfin, voilà une photo de ma merveille:

Un bon début: ma boîte à couture

Ca y et, je peux m'y mettre pour de vrai!
Il y a 2 semaines, j'ai reçu une magnifique machine à coudre à mes parents. Le week-end dernier, c'était la fête des mères et mon cher et tendre m'a offert une magnifique boîte à couture ainsi que quelques accessoires qui me seront bien utiles.

Ma boite:



























mardi 15 mai 2007

Trucs et astuces vestimentaires quand on est enceinte

Bretelles
Il faut savoir que les pantalons de grossesse ne tiennent tous seuls que quand on a un fort gros ventre, alors que les pantalons normaux serrent dès qu’on grossit un peu. Que fait-on entre deux ? Il y a deux options inconfortables :
  • mettre ses pantalons normaux en laissant le bouton et puis la tirette ouverte
  • mettre directement les pantalons de grossesse et ne pas arrêter de les remonter (et en plus avoir l’air d’un sac à patates).
Comme option confortable, je préconise le pantalon de grossesse dès que le ventre pointe le bout de son nez et des bretelles pour ne pas devoir le remonter tout le temps (et par la même occasion, ne pas avoir l’air d’un sac à patates !).
J’en ai trouvé chez C*laire’s, chaussée d’Ixelles (6 €), mais elles sont bien plus jolies chez V*éritas (12-14 €). Il y en a aussi chez H*ema, (+- 5€). Ni jolies ni moches. Enfin, vu le nombre de mois que je les aurai portées (avec certains pantalons, du début du 4ème mois à la fin du 8ème), c’est un investissement qui en vaut la peine.

Ceinture bandeaux
Il existe des bandeaux à mettre autour du ventre. C’est parfait pour :
  • continuer à mettre les t-shirts d’avant sans que tout le monde voie votre nombril
  • continuer à mettre les pantalons d’avant en ne fermant plus son bouton ou sa braguette, sans que ça se voie (c’est surtout ça l’important ;-) )
  • souligner les courbes du ventre pour qu’il se voie encore plus !
Le prix : chez H*&M, c’est moins de 10 €, mais il y en aussi chez C*&A (je pense 12-15€. Il y en a avec des inscriptions comiques, du genre « c’est un garçon, une fille », « bébé à bord », mais il faut un peu plus chercher.

Couture
Un site où une maman explique (en anglais) tout ce qu’elle a fait pour « customizer » ses vêtements, que ce soit pour la grossesse ou l’allaitement.
http://www.sleepingbaby.net/jan/Baby/index.html

Une bola?

Petite clochette qui se porte au niveau du ventre. Ca vient d’Amérique du Sud où on appelle ça une « bola ». Le fœtus peut entendre à partir de 20 semaines et le tintement le rassure (avant et après la naissance).
Pour la maman, c’est chouette d’abord parce que c’est gai de s’offrir un cadeau et puis parce que même si le ventre ne se voit pas trop encore à 20 semaines, ceux qui connaissent la Bola savent que vous êtes enceinte, na !
Zoé n'a pas réagi au son de sa Bola après sa naissance, mais ce n'est pas grave, je trouvais ça génial de la porter, étant enceinte. Maintenant elle a rejoint la boîte souvenir de Zoé et ça sera toujours une belle histoire à raconter!

A partir de 10.45 € chez M*aman Nature, dans la boutique. Il y en a aussi chez P*rémaman, D*reambaby et dans certaines bijouteries (et sur e*Bay, bien sûr).
J’ai acheté la mienne chez M*aman Nature, directement au magasin qui se trouve dans le haut de la Chaussée d’Ixelles, à la Rue de la Tulipe, 27 – 1050 Ixelles. C’est là qu’elles étaient les moins chères et qu’il y avait le plus de choix.

lundi 14 mai 2007

Couches lavables: kesako?

Ce sont des couches qui se lavent (ha ha !) ! Généralement on les protège avec un papier/ une lingette qui recueille les selles et qu’on jette dans les toilettes et elles sont couvertes par une culotte imperméable.

Il y a des couches taille unique et des couches à différentes tailles. Les tailles uniques sont plus économiques, mais celles à différentes tailles s’adaptent mieux aux différentes morphologies des petits et gros bébés. J’en ai à taille variable. Comme je n’étais pas sûre qu’ils les accepteraient à la crèche, j’ai préféré en avoir à la bonne taille directement. Il faut dire que les couches « Small » font déjà un gros derrière, alors les tailles uniques…

Pour la nuit, il faut parfois ajouter une double couche ou insert, pour renforcer l’absorption de la couche.

Les couches mettent en général une journée ou plus à sécher. Il faut donc en avoir suffisamment ! J’en ai 24 et c’est parfait. On peut s’en sortir avec 18-20, mais plus on en a, plus on est à l’aise.
Pour ne pas faire la lessive tous les jours, on garde les couches sales soit dans un seau à sec, soit dans un seau avec de l’eau et des huiles essentielles. Je les garde dans un seau d’eau dans lequel je mets de l’huile d’arbre à thé ou de l’huile de lavande vraie. Comme l’huile ne se dissout pas dans l’eau, je la mélange d’abord dans du produit lessive liquide E*covert. Dans un verre, je mets moins d’1 cm d’Ecovert et 6-8 gouttes d’huile, je les mélange, puis je les verse dans un seau avec environ 10 litres d’eau. Sans eau, c’est moins de chipotage, mais ça sent mauvais (odeur d'amoniaque)!

Lorsque je lave les couches, la machine n’est qu’à moitié remplie, alors je mets aussi d’autres choses dedans. Au début, je trouvais ça un peu dégoûtant, mais en y réfléchissant, les bodys pleins de selles, on ne les lave pas à part non plus ! J’évite juste de les laver avec une housse de couette, parce que les couches vont dans la housse et sont mal lavées.

Je trouve que les couches lavables marchent mieux que les jetables, surtout avec les selles liquides de bébés allaités. Avec les jetable, Zoé a eu des selles jusque dans les pieds de son pyjama, avec les lavables, ça n’a jamais débordé ! Les seules fuites que nous avons eues, c’est quand la couche en coton dépassait de la culotte de protection. Dès que le coton de la couche touche un autre coton (body), l’humidité s’étend par capilarité.

Zoé a aussi les fesses moins rouges avec les lavables qu’avec les jetables, surtout au niveau des élastiques. A 3 mois, nous n’avons du lui mettre de la crème sur les fesses qu’une seule fois, après un vaccin, donc pas dû aux couches.

Je dirais que le seul désavantage des lavables, c’est qu’elles font un gros derrière, et qu’il faut donc faire attention aux vêtements quand on les achète. Parfois, pour avoir un pantalon dans lequel son derrière rentre, il faut prendre une taille au-dessus, mais alors les jambes du pantalon sont trop grandes ! Après avoir surfé sur les forums, je me rends compte que j’ai pris les couches les plus volumineuses. La prochaine taille sera plus fine, je le sens!

Où trouver des vêtements de grossesse?

En général, j’ai trouvé beaucoup de vêtements « cool » mais finalement assez peu de vêtements pour aller travailler. Quand les vêtements étaient un peu chics, ça faisait très mémère. Enfin, il a moyen de s’en sortir !
Pour les dessus, il y a on peut de s’habiller dans les magasins pour femmes pas enceintes jusqu’assez tard. J’ai trouvé mes plus beaux pulls chez P*romod. En ce qui concerne les t-shirts, il faut éviter les H*&M, Z*ara, P*imkie, sous peine de se trouver assez vite avec un t-shirt qui remonte jusqu’en-dessous des seins ! Il vaut mieux partir à la recherche de longs t-shirts dès avant la conception du bébé!


C*&A
  • Très chouette pour les basics et les sous-vêtements (les petites culottes les moins chères).
  • Moins chouette: ce sont souvent des habits de mémés.

e*Bay
  • Très chouette pour les prix. Mon préféré pour l’occasion.
  • Moins chouette: une fois qu'on a payé, il faut attendre qu’on nous envoie les paquets…
J'ai parfois été déçu par ce que je recevais, mais c'était surtout moi qui regardais mal les photos.

H*&M
Mon préféré pour le neuf. Parfait pour les basics.
  • Très chouette: le moins cher, l’assortiment change régulièrement.
  • Moins chouette: il faut y aller souvent parce que l’assortiment n’est pas très grand (sauf Rue Neuve).

H*ema
Pas de vêtements de femme enceinte, mais d'autres qui peuvent servir quand même.
  • Très chouette: certains t-shirts, qui sont assez longs (T-shirts de la plus grande taille chez les garçons).
  • Moins chouette: les couleurs

F*ormes
  • Très chouette: Vêtements mode, super bien coupés.
  • Moins chouette: très très cher (80 € le t-shirt, 100 la jupe, voire plus).

La R*edoute
  • Très chouette: Assez chic et chouette et pas trop cher.
  • Moins chouette: l’assortiment ne change que 2 fois par an.

M*aman Nature
  • Très chouette: possibilité de commander en ligne, vêtements pratiques et « nature ».
  • Moins chouette: assez cher

M*amouchka
  • Très couette: beaux vêtements, dans un style unique
  • Moins chouette: très très cher (60 € le t-shirt, 80-100 € la jupe, 120 € le pantalon).
Parfait pour trouver une tenue pour un mariage

Les différents types de couches lavables

Les classiques
Se composent de :
  • une couche en coton, bambou ou chanvre
  • une culotte de protection en PUL, une sorte de plastique respirant
On ajoute une lingette pour les selles.

Les +
  • Absorbent bien, moins de fuites
  • Sèchent plus rapidement
  • Moins de production de plastique (PUL) = mieux pour l’environnement
-
  • sont plus longues à mettre


Les Tout en 1 (TE1)
Se composent d'une culotte de protection en PUL, une sorte de plastique respirant à laquelle est cousu une doublure en coton, bambou ou chanvre. Parfois, elles sont « à poche », ce qui veut dire qu’on peut séparer la partie absorbante de la culotte de protection, ce qui rend le séchage plus court.
On ajoute une lingette pour les selles.

+
  • Se mettent comme un lange jetable, pratique pour la crèche ou les baby-sits.
Les -
  • Absorbent moins bien, plus de fuites
  • Plus de plastique
  • Sèchent moins vite
  • Plus chères à l'achat
Les Tout-en-2 (TE2)
Mélange de classique et de TE1: la partie en coton est pressionnée à la partie en PUL. On l'enlève pour la laver.

Les +:
  • Absorbent comme des classiques
  • Pratiques à mettre comme les TE1
  • Moins chères à l'achat que les TE1, puisqu'on peut avoir plusieurs parites en coton pour une partie en PUL (on rince le PUL et on lave la partie en coton à chaque change).

Les -:
  • Plus chères que les classiques
  • Plus difficiles à trouver, peu de marques les font

mercredi 9 mai 2007

Quel soutien-gorge d'allaitement?

Quelle taille?
Je sais que c'est difficile de prévoir la taille dont on aura besoin une fois qu'on allaite et que c'est embêtant d'aller acheter un soutien-gorge dans les jours qui suivent la naissance. De ce point de vue-là, j'ai eu de la chance. J'ai parié que mes seins changeraient peu de volume par rapport à la grossesse et ce fut le cas. Je sais que ça n'est pas vrai pour tout le monde.
J'ai donc été choisir mon premier soutien-gorge avec mon gros ventre ! Le deuxième, je l'ai acheté +- 10 jours après la naissance, lors d'une mes premières sorties toute seule (1/2 heure à marcher dans la rue sans Zoé, waaaaw!). J'avais fait du reperrage avant l'accouchement.

Où l'acheter? Quel prix?
Le premier soutien-gorge, je l'ai acheté 15 € chez C*&A et le deuxième, 12,5€ au magasin bébé du coin (Au P*etit Coquin, pour les Saint-Gilloises). J'ai vu qu'il y en avait des chouettes chez H*ema, qui rassemblent les qualités des mes 2 soutiens-gorges, à un prix semblable.

Vous l'aurez remarqué, je suis assez radin pour ces choses-là... Je me dis que pour le peu de temps que ça va servir, j'ai autre chose à faire de mon argent. Pour les rolls-royce des soutiens-gorges d'allaitement, vous pouvez aller chez M*aman Nature, Rue de la Tulipe à Ixelles, par exemple.

Commençons par leurs défauts.
Celui de chez C*&A:

  • Il faut 2 mains pour l'attacher (une main pour détacher, ça, ça va!) et c'est difficile d'y aller à l'aveuglette, il faut voir ce qu'on fait. Pas très pratique quand on veut se rhabiller en public. C'est notamment du au fait qu'il n'y a qu'un seul "montant" sur le côté. Il se détend quand on détache le triangle à l'avant et s'enroule sur lui-même. Bref, plus moyen de savoir où se trouve l'attache.
  • Il soutient moyennement. Pas question de se mettre à marcher trop vite !
Celui du P*etit Coquin:

  • Il y une couture au niveau du mamelon. Dès que les compresses bougent, la couture gratte (et fort!). Bref, pas super confortable.
  • Il bouloche beaucoup, ce qui lui donne constamment un aspect sale.

Leurs qualités

C*&A:

  • Pas de couture mal placée, super doux.
  • 100% Coton, se lave jusqu'à 90°C, supporte le sèche-linge.

P*etit Coquin:

  • S'attache (et se détache) d'une main avec un petit "clic" une fois que la boucle est bien mise, comme ça on est sûr que ça ne se détache pas par la suite.
  • Grande proportion de coton (je ne sais plus combien), se lave jusqu'à 90°C et supporte le sèche-linge.

Chez H*ema, c'est la même attache qu'au Petit Coquin, mais sans la couture au niveau du mamelon. Comme je ne l'ai pas testé, je ne sais pas s'il soutient bien.

Faut-il vraiment un soutien-gorge d'allaitement?
Je pense qu'on peut faire sans, mais c'est comme faire du sport sans soutien-gorge de sport! En effet, certains soutiens-gorge "normaux" 100% coton doivent bien pouvoir faire l'affaire. Cependant, pour le début, quand le bébé ne sait pas toujours bien prendre le sein (les soutiens-gorge normaux "remontent" le sein, ce qui rend la tâche de bébé encore plus difficile), pour la température à laquelle on peut le laver, le fait que ça soit du coton (pas si facile à trouver pour un soutien-gorge normal), je trouve que ça vaut la peine. En outre, il y a moyen d'en trouver à des prix tout à fait raisonnables, quasiment le même prix qu'un soutien "Snoopy" chez H*&M.
PS: N'oubliez pas le bon de -20% chez H*ema, dans le sac B*abyBoom qu'on reçoit à la maternité.

Combien ça coûte de coudre ses couches lavables?

Je vous mets mes prix, en sachant que je n'ai pas toujours cherché le moins cher. Ce sont tous des exemples, ça veut donc dire que ça peut varier, mais ça vous donne une idée.

Le matériel de couture
  • Machine à coudre. 70€ chez Lidl. Elle doit pouvoir faire des points droits et en ZigZag. Une vieille machine récupérée doit pouvoir faire l'affaire! J'ai reçu la mienne en cadeau, je suis con-ten-te!
  • Aiguilles de machine à coudre 70: 10 aiguilles pour 2.75€ chez Véritas.
  • Aiguilles de machine à coudre strech: 5 aiguilles pour 2.75€ chez Véritas.
  • Ciseaux spéciaux couture: 15.50 € chez Véritas.
  • Fil polyester: 4.90€ pour 500 mètres chez Véritas.
  • Papier pour patrons: papier journal, 0€.
Les tissus
  • PUL: il faut compter 3€ par culotte pour du PUL uni et 4,5€ pour du PUL imprimé. Comme on n'en trouve que par correspondance, il faut ajouter les frais de port.
  • Bambou:
  • Chanvre:
  • Flanelle:
  • Eponge:
La mercerie
  • Bande velcro: Marque Applix, 3 cm de large, +-0,75€ du mètre chez Cosy Cotton. Il en faut environ 30 cm de doux et 10 cm de dur par couche.
  • Pressions résine:
  • Presse pour pressions résine: 90€ (+ FDP) pour un kit Snapiz chez La Petite Fabric
  • Elastique: Marque Lastin, 6mm, 2,20 € pour 6,3 m chez Cosy Cotton.
  • Biais élastique: 0,75 € du mètre chez Cosy Cotton. Il en faut 1.5 à 2 mètres par couche.

dimanche 6 mai 2007

Portage? oui oui oui

Dès le début de ma grossesse, je voulais absolument une écharpe. Je trouvais ça tellement cool ! Maintenant je peux le dire : porter son bébé dans une écharpe, c’est plus que cool, ça donne une autre dimension au portage.
J’ai commencé à porter Zoé en croisé sur le ventre quand elle avait presque 3 semaines. C’était juste après quelques jours plutôt difficiles durant lesquels elle voulait manger toutes les ½ heures. Elle pleurait tout le temps, ne dormait que par tranches de 10 à 20 minutes. J’étais crevée et je ne savais plus quoi faire. J’ai appelé une sage-femme qui m’a expliqué comment mettre Zoé dans l’écharpe pour qu’elle dorme plus longtemps et qu’elle puisse se « restructurer » et manger avec des intervalles d’au moins 2 heures. Elle a ajouté que ça me ferait un bien fou à moi aussi. Je confirme le tout : après avoir dormi 2 heures dans l’écharpe, Zoé a gardé une « structure » dans ses éveils et repas. Et le fait de la sentir (le toucher et l’odeur) tout contre moi m’a requinquée, malgré les nuits presque blanches qui avaient précédé.

Je suis donc allée sur Internet pour en savoir plus. Voici ce dont je me souviens, sans me souvenir des sites sur lesquels je l’avais lu :
  • Les enfants portés au moins 2 heures par jour dans les 1er mois de vie sont plus autonomes et pleurent moins que ceux qui ne sont pas portés ;
  • Les enfants se « remplissent » d’amour en étant dans l’écharpe, parce que pour eux, s’occuper d’eux = les aimer. Une fois qu’ils sont suffisamment « remplis », ils sont plus autonomes et ont plus de confiance en eux.

C’est bien sûr de la théorie et on y croit ou on n’y croit pas. Tout ce que je sais c’est qu’il y avait une différence entre les jours où j’avais porté Zoé beaucoup et les jours où je ne l’avais pas portée. Elle était beaucoup plus éveillée quand elle avait été quelques heures dans l’écharpe.


Les autres points positifs sont plus pratico-pratiques :

  • L’écharpe permet de porter le bébé serré contre soi, près près du corps, ce qui met le centre de gravité moins en avant qu’un porte-bébé traditionnel. D’expérience, cela me fatigue beaucoup moins de porter Zoé en écharpe qu’en B*aby-Björn, qui est pourtant un très bon porte-bébé.
  • Les bébés ont le dos rond, comme dans le ventre de la maman. Ils sont bercés par la marche de la maman et s’endorment… comme des bébés !
  • L’écharpe permet d’avoir les mains libres (comme un porte-bébé). Une fois que Zoé est endormie, je peux même faire la vaisselle ! La seule chose qu’elle ne supporte pas, c’est le bruit du clavier de l’ordinateur.
  • Contrairement au porte-bébé, pas besoin de régler les bretelles en fonction du parent porteur.
    Il faut bien sûr apprendre à faire les nœuds, ce qui peut paraître compliqué au début. Il m’a fallu trois fois pour savoir faire un nœud parfait, ce qui n’est pas un si long apprentissage, après tout.

samedi 5 mai 2007

Le matériel de la maman couches lavables

Pour les couches, je ferai un post à part.

Pour le reste, c'est ici:
  • 1 Seau à couches (voir post sur le stockage des couches sales)
  • 1 Filet à linge (voir post sur le stockage des couches sales)
  • Huile essentielle d'arbre à thé ou de lavande vraie (voir post sur le stockage des couches sales)
  • Sac à couche: soit chez Popolini (chez M*aman Nature, +- 3€) ou un sac de piscine. Très utile pour les déplacements.
  • "Parapluie à chaussettes". Je ne sais pas le nom exact, alors je vous mets une photo. Très utile pour forcer le séchage de quelques couches sur un radiateur (au-dessus, c'est encore mieux). Je l'utilise comme "armoire" à culottes de protection. Sur la photo, il y a aussi un (morceau de) sac à couches.

vendredi 4 mai 2007

Couches lavables à la crèche

Nous avons la grande chance que nos couches soient acceptées à la crèche. Je suis très reconnaissantes envers les puéricultrices, à qui ça fait quand même un peu plus de travail, alors j'organise mes couches pour leur faciliter la vie.

Tout d'abord, j'utilise des couches en coton, avec culotte de protection, ce qui rajoute une étape par rapport aux TE1. Quand je saurai coudre des TE1 qui ne "fuitent" pas, Zoé mettra des TE1 à la crèche, promis!

Voici ma préparation des couches: culotte de protection + couche + papier de protection, le tout dans le bon sens, prêt à être mis. Les puéricultrices changent le tout d'un coup et mettent la couche sale et la culotte de protection dans un sac à couche.
Il y a en permanence 3 couches avec culotte de protection à la crèche + une sans, au cas où.

Pour que ça soit possible, nous avons du acheter des culottes de protection supplémentaires. Nous tournons avec 5 culottes de protection et 20 couches.

Le soir, je rince les culottes de protection et je mets mes couches dans le seau.

Mon organisation pour l'utilisation des couches lavables

Les couches lavables, c'est pas forcément plus compliqué que les jetables, mais ça demande un peu d'organisation.

Voici la mienne.
  • Les couches: dans un bac aux pieds de la table à langer, à plat, les unes sur les autres;
  • Les culottes de protection: soit sur le radiateur à côté de la table à langer, soit sur le plateau, sous la table à langer;
  • Le rouleau de papier de protection: sur le côté de la table à langer, dans un sac suspendu;
  • Le seau à couches sales: sous la table à langer



















Moins importants, donc un peu plus cachés, dans le fond du plateau de la table à langer:
  • Les insert pour la nuit;
  • Mes 3 TE1, que j'utilise plus rarement, parce qu'elles "fuitent" plus;
A côté de la machine, parce que c'est là que c'est le plus pratique:
  • Le liquide à lessiver qui sert à diluer l'huile essentielle pour le seau à couches sales;
  • L'huile essentielle.

Comme ça j'ai tout sous la main. Je ne prépare pas mes langes d'avance, sauf pour le bain, où je mets une culotte de protection + couche en coton + insert pour la nuit + papier.

Il y a un wc dans notre salle de bain, alors c'est assez facile pour y jeter les papiers de protection sales.


Une fois que le seau est plein, il faut bien sûr l'apporter jusqu'à la machine, mais ce n'est pas si catastrophique que ça!

Rencontres allaitement?

Avant la naissance de Zoé et pendant mon congé de maternité, je suis allée plusieurs fois à des rencontres allaitement organisées par les Mutualités Chrétiennes. J'ai vraiment apprécié.

Comment ça se passe?
C'est une réunion, plutôt informelle, où des animatrices formées à l'allaitement donnent des informations, répondent à des questions à des mamans qui viennent avec leur bébé.
Elles montrent une vidéo, qui est très bien faite, sur les premiers jours de vie. Après elles répondent aux différentes questions. Comme les mamans ont des bébés d'âges différents, ça permet soit d'avoir un apperçu de ce qui nous attend, soit de confirmer, nuancer les réponses des animatrices si on est déjà passé par là.
Je n'ai pas eu de gros problèmes d'allaitement, donc je ne peux témoigner qu'au nom des autres, mais les animatrices sont suffisament formées pour donner des conseils très précis ou envoyer vers les bonnes personnes au cas où ça ne se passse pas comme vous voudriez (bébé qui prend mal le sein, qui ne prend pas assez, crevasses, abcès, ...).

Ce qui m'a vraiment aidée

  • La vidéo, où ils expliquent comment on sait si ça marche ou pas et où ils tordent le cou à certains stéréotypes ("avec l'allaitement on ne sait jamais combien on donne et si c'est assez");
  • Voir d'autres mamans chez qui ça marche bien;
  • Toutes les autres choses dont on parle à côté de l'allaitement: sommeil, la tétine ou le pouce,...

Pratico-pratique

A Saint-Gilles, c'est Rue de Bosnie, dans le bas, les premiers vendredis du mois, de 14.15 à 16.15. Plus de renseignements sur le site des Mutualités Chrétiennes.

Je sais que certains hôpitaux en proposent aussi, mais c'est pour avant la naissance et uniquement pour les mamans qui accouchent là. Les rencontres des Mutualités Chrétiennes sont ouvertes à toutes.

Stockage des couches lavables

On peut stocker les couches sales à sec ou dans un seau d'eau avant de les passer à la machine. J'ai opté pour la solution "humide" pour une question d'odeurs.

Matériel nécessaire

  • un seau d'une contenance de 12-15 litres avec un couvercle (3 jours de stockage);
  • de l'huile essentielle d'arbre à thé (Tea Tree) ou de lavande vraie;
  • un filet à linge suffisament grand pour que les bords passent par dessus les bords du seau.

Le pharmacien m'a dit que l'arbre à thé était beaucoup plus antiseptique le la lavande vraie et je trouve en effet, qu'on sent la différence avec un seau de 3 jours. Le seau à la lavande ne pue pas, mais il y a quand même un petit arrière-goût (arrière-odeur?) qu'il n'y a pas avec l'arbre à thé,

même quand il a fait chaud dans la pièce de stockage.



Comment faire?
Mettre une dizaine de litres d'eau dans le seau (je récupère l'eau du bain) et y ajouter l'huile essentielle, 6 à 8 gouttes. Comme l'huile n'est pas soluble dans l'eau, il faut d'abord la mélanger soit à un disperseur (en magasin spécialisé,type Maman Nature) soit à 1/2 cm de produit lessive liquide (Ecovert pour moi). Placer le filet à linge.


Mettre les couches sales dans le seau au fur et à mesure. Je rince les couches "caca" et je mets les couches "pipi" telles quelles dans le seau.


Quand le seau est rempli, sortir le filet à linge et le mettre dans la machine, bien ouvert, pour que les couches puissent "s'échapper". Pour éviter de mettre de l'eau partout en les sortant du seau, on peut vider le seau dans la baignoire avant et laisser s'égoutter. Je mets le seau juste à côté de la machine, avec un torchon entre les deux, et ça marche aussi.


Où trouver le matériel?

  • Le filet: je l'ai acheté chez Maman Nature (Popolini). Il est suffisament grand. Je sais qu'il y en a chez Di, mais ils sont trop petits pour mon seau;
  • Le seau: chez le "bric à brol" du coin! J'ai payé le mien 2,9 € et il est parfait. Le couvercle tient bien et le seau a une hanse, qui me permet de transporter le seau quand il le faut;
  • L'huile essentielle: chez le pharmacien, l'herboriste ou dans un magasin du type Maman Nature
TRUC: J'ai d'abord acheté le filet, comme ça j'ai pu l'essayer sur le seau avant de l'acheter ;-).

Bienvenue!

Bonjour à tous!

Vous êtes sur le blog d'une future maman couseuse qui espère bien vous partager ses expériences au niveau de la couture de couches lavables.
J'ai la machine, je cherche la presse à pressions résine, je sais où commander le tissus: il n'y a plus qu'à s'y mettre!

Je compte bien aussi vous mettre d'autre idées, remarques sur les démarches à entreprendre, les objets à acheter, les personnes à contacter quand on a un bébé.

A bientôt,

Marthe